Au bonheur des peluches...

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La brocante a connu une nouvelle édition, au village, ce 18 mai, épargnée par la pluie : Ghislaine RUELLE et Villiers-Saint-Denis historique, organisateurs de l'évènement en partenariat avec la mairie, ont connu le succès, de nombreux villiérois ayant réservé un stand.

Chaque édition de la brocante donne l'occasion de découvrir une grande rue pacifiée, délivrée du trafic automobile, offrant au piéton le loisir de déambuler, de profiter du charme discret des maisons du village dont chacune ou presque  recèle une curiosité, un élément de façade ou d'architecture ou encore un jardin et ses arbres méritant un coup d'oeil.

Décidément, chaque brocante incite à reprendre la réflexion sur les aménagements de notre grande rue pour remédier à la situation actuelle, insatisfaisante aussi bien pour les riverains eux-mêmes que pour les villiérois dans leur ensemble. L'équipe municipale élue en a fait l'un de ses objectifs de mandature, et le débat ne manquera pas de s'ouvrir.

Côté trouvailles, même si les brocantes restent trop souvent une exposition d'arts ménagers des années 60 et d'accessoires issus de la grande distribution exhibant sur les étals leur inutilité, hélas, on apercevait ici et là des outils agricoles anciens, une cardeuse à laine ancestrale, quelques bibelots à peine descendus du vaisselier d'une grand-mère morte, des réveils JAZ, comme on les entendait sonner naguère, bien avant l'angélus, réveillant le père aux heures grises des petits matins de brouillard, en hiver, pour aller faire du bois.

Mais rien ne valait dimanche le regard des enfants pour les peluches, posées là, orphelines et comme tristes, sur une table de bois blanc, et que, pour un euro, la petite adopte : la brocante est aussi une SPA des peluches...  

Publié dans Carnets du quotidien

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