Déchristianisation ?

Publié le par Michel AÊT

 
La France des campagnes a emboité le pas à la France urbaine et semble, elle aussi, gagnée par la  déchristianisation, de manière inégale, d'un village à l'autre, pour des raisons au demeurant complexes à analyser, tant historiques que sociologiques.

Villiers-Saint-Denis en est un exemple manifeste, même si l'angélus y rythme encore un temps qu'un nombre décroissant de villiérois ressent toujours comme chrétien.

Les statistiques en attestent : selon, nos informations, sur 38 enfants effectuant leur communion solennnelle cette année dans le doyenné, qui regroupe une vingtaine d'anciennes paroisses du canton de Charly-sur-Marne en une paroisse unique, un seul réside à Villiers-Saint-Denis, qui est pourtant l'une des cinq communes les plus peuplées du canton.

Néanmoins, avec 38 enfants confirmés, le doyenné connaît un chiffre inégalé depuis plusieurs années, traduisant le regain ou, à tout le moins, la résistance d'une pratique religieuse catholique dans les villages de notre Brie champenoise.

Durant son prêche, dimanche 11 mai, le curé de la paroisse, courageux prêtre, âgé mais d'une inlassable ténacité dans sa mission sacerdotale, invitait ses fidèles à prier pour un arrêt du déclin de la pratique religieuse et le renouveau de celle-ci. Sous les voûtes romanes de l'eglise de Charly, s'éleva ensuite, joué à l'orgue, le "Jésus que ma joie demeure" de Jean Sébastien BACH, comme en écho à la voix du prêtre... 

Publié dans Carnets du quotidien

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