L'intimité des maisons de Villiers-Saint-Denis...

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Lu ce week end, cette phrase extraite d'un livre publié ces jours derniers dans la collection de poche FOLIO, aux éditions GALLIMARD : elle pourrait décrire nos fenêtres comme elle décrit en l'occurence des fenêtres de villages bourguignons.

Écrivain américain, professeur de littérature à l'université, France MAYES a publié aussi, il y a quelques années déjà, "Sous le soleil de Toscane", superbe livre dans lequel elle racontait sa passion pour la restauration d'une vieille maison de village en Toscane, à laquelle elle a consacré des années d'efforts : nombreux seront les villiérois de souche ou d'adoption qui, lisant ce livre, se retrouveront dans cet hymne talentueux à la restauration de ces maisons chargées de mémoire, chargées d'histoire, qu'elle soit familiale ou locale, ou les deux à la fois...et qui, derrière les rideaux de dentelle de leurs fenêtres, continuent, par-delà les siècles, à abriter nos bonheurs et nos secrets, nos joies et nos peines, les cris d'enfants et les soupirs de lassitude des plus âgés d'entre nous lentement érodés par les années d'une longue vie ...

"Les maisons de village, fermées, préservent leur intimité. Rideaux de dentelle derrière toutes les fenêtres - pas de dentelle artisanale, mais ces produits industriels avec des motifs si banals de chevaux caracolant, de chats à pelote, de moulins à vent. Certainement fabriqués en Chine. Un rideau à dentelle n'existe que pour la main qui le pousse , pour ceux qui, l'entrouvrant discrètement , jettent un petit coup d'oeil dans la rue."

France MAYES, "saveurs vagabondes", éditions FOLIO, 2008

Publié dans Notes de lecture

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