"L'Union de Reims" à la faute...

Publié le par Michel Aêt

L'arrondissement de Château-Thierry, le canton de Charly-sur-Marne, les habitants de Villiers-Saint-Denis découvrant l'affichette journalière à l'épicerie ou au café "Le Villiers" présentant le titre du jour de "l'Union de Reims"(www.lunion.presse.fr/) ont vécu samedi 6 janvier à l'heure de la faute d'orthographe du quotidien régional : "Bellevue, les résidants..." avec un énorme A qyui arrache les yeux du passant...!

Plus d'un lecteur a été vérifier dans les pages intérieures du journal si le même A s'y trouvait aussi : devinez...C'est OUI !

Le correcteur du journal, vendredi, était sans doute en RTT et le rédacteur en chef avait l'esprit ailleurs que dans le dictionnaire.

Mais restons indulgents et modestes : à nous relire sur ce blog...
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B
sachez que vous aussi  il faut vous relire qui ne s'écrit pas qyui comme quoi l'erreur est humaine
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M
Binette, Votre pseudo atteste de ce que vous remuez chaque centimètre carré de mes textes avec l'obstination du jardinier persévérant à la recherche de chaque mauvaise herbe...et vous l'avez trouvée ! J'ai donc écrit "qyui" au lieu de "qui" . "Horresco referens"...Comment m'en offusquerais-je ? "Pan sur le bec" auraient dit les rédacteurs du "Canard enchaîné" pris en flagrant délit de coquille ou d'erreur.Votre binette est une impitoyable dénicheuse de bourdes, un outil de jardin tranchant, qui laboure mes écrits pourtant sans prétention autre que de donner de Villiers-Saint-Denis la meilleure des images, celle d'un terroir générateur de mémoire et d'histoire, de  créativité littéraire, d'imaginaire, de poésie.Vous m'honorez de votre vigilance et de cette lecture intransigeante : " Qui bene amat, bene castigat."Chapeau bas.Michel AÊT
D
Hé, oui, l'erreur est humaine! Et vous avez raison, soyons indulgent et modeste...Si seulement L'Union pouvait plus souvent "arracher les yeux des passants" , il n'en serait que plus lu!... Sachez que la relecture des articles parus dans l'Union n'est pas toujours systématique, faute de personnel suffisant, faute de temps aussi... parole de correspondante de presse qui oeuvre  pour l 'Union depuis plus de 10 ans sur le canton de Charly-sur-Marne!!!<br /> Au fait à quand un article élogieux  sur votre blog concernant l'Union de Reims... après tout, il le mérite tout autant que Le Pays Briard!!<br /> Et surtout, quand aurons nous enfin le plaisir de vous voir dévoilé?...<br /> Cordialement
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M
Françoise Delol, Nous nous croisons souvent et je vous connais bien, alors même que vous ne me connaissez pas : je sais mieux que quiconque, croyez-le, ce que sont les contraintes et la vie parfois rude d'un correspondant de presse, investi par son quotidien régional de la responsabilité de suivre au quotidien la vie d'un canton rural et de ses nombreuses communes.Loin de moi l'idée de ne pas relever le mérite de cette fonction, peu rémunérée, parfois très ingrate, dévorante au plan des horaires, impitoyable pour la vie privée de son titulaire qui doit être souvent dehors aux heures où  les lecteurs de "l'Union" que nous sommes les uns et les autres, pour certains d'entre nous de très longue date,  sont confortablement chez eux, au coin de l'âtre, près du vieux chien ingrat accueillant invariablement le distributeur du journal des ses aboiements rauques, à l'aube, lorsqu'il dépose dans la boîte l'édition du jour.La lecture de votre commentaire me donne l'envie subite d'écrire - vous me le suggérez d'ailleurs - une sorte d'apologie du journal régional vantant le charme, presque suranné à l'heure d'Internet, du multimédia, de l'info accessible sur nos téléphones portables, de nos villages grâce à des articles consacrés à la vie locale, à ces portraits de figures qui incarnent fièrement l'identité de notre terroir, à des évènements qui jalonnent le quotidien de ses populations.Vous le trouverez bientôt en ligne, ici même : pourtant, "L'Union de Reims" fait-elle vraiment, à l'échelle de sa rédaction en chef, tous les efforts destinés à traiter les sujets de fond déterminants pour l'avenir de l'Aisne en général et du sud de l' Aisne en particulier ? Résistance à l'attraction de la mégalopole parisienne de nos villages menacés par le mitage, sauvegarde de l'identité briarde, information sur les projets destinés à offrir des perspectives à nos villages, tel celui de parc naturel régional de la Brie champenoise face au projet, spoliateur pour le sud de l'Aisne, de Parc naturel Régional des 2 Morins, évincant méthodiquement le canton de Charly-sur-Marne, etc. ?Chaque édition quotidienne de "L'Union de Reims" donne, dans chacun de nos villages, le ton des conversations du jour au bistrot, dans les foyers, autour de la table du conseil municipal, dans les associations : c'est pourquoi le niveau d'exigence en terme de contenu et de qualité rédactionnelle qui est le sien détermine de facto celui de ces conversations.Là est l'honneur du métier de journaliste local, qui suscite par sa plume les réflexions, les échanges, les discussions : c'est pourquoi je mesure pleinement ce qui est à la fois pour un correspondant de presse comme vous-même une haute exigence et une responsabilité exaltante : nourrir par ses écrits le débat public.À l'échelle de ce blog, je m'exerce, en amateur, à ce même exercice, en toute conscience de mes imperfections...Au fait, me permettez-vous de vous retourner l'interrogation ? À quand un article élogieux dans vos colonnes concernant le blog " VSD, le village" ...sauf à ce qu'il m'ait échappé, ce dont je serais navré ?Enfin, vous me souhaitez "dévoilé", comme si vous ne parveniez pas à vous convaincre, après tous ces mois d'existence du blog, de ce que Michel Aêt est un auteur en tant que tel, qui n'a à rendre compte qu'à lui-même, qui cherche à donner corps à sa passion de l'écriture mise au service d'un terroir exceptionnel..., qui cherche à mobiliser son patronyme de "soldat inconnu" au bénéfice de la cause non encore perdue qu'est la sauvegarde de notre identité et d'une défense et illustration  de la culture briarde...Aêt, A-Ê-T : trois lettres, qui flottent séchement au vent d'hiver qui glace nos collines comme un fanion de régiment, insolemment dressé face au menacant silence de la plaine, dérisoire signature de textes appelés au plus profond des oublis, dans le gouffre abyssal des blogs engloutis dans le flot  du multmimédia.Françoise DELOL : 14 lettres, qui resteront, durant des siècles, comme la signature des récits du quotidien d'un canton axonais au XXIème siècle,  sur les rayons des archives départementales à Laon, dans les classeurs reliés plein cuir contenant l'édition quotidienne de "L'Union de Reims" (même si ce journal omet trop souvent de faire figurer la signature de ses correspondants de presse sous les articles qu'ils lui fournissent !).Vous durerez encore, en 2150, en 2200, consultée par des étudiants et des généalogistes quand Michel Aêt aura depuis longtemps, lui et ses textes, ses instantanés, ses chroniques de l'inutile, ses croquis immédiatement solubles dans l'indifférence du Web, disparu totalement, sans laisser la moindre trace de poussière, que ne sait pas générer l'écrit non imprimé..."Ave Françoise, morituri te salutant."